Herpès génital est une pathologie sur laquelle les idées fausses ont la dent dure. Beaucoup de Français ont de fausses idées sur les modes de transmission de l’herpès génital. Une enquête a été réalisée et met en avant le manque de connaissance de la population sur cette infection sexuellement transmissible.
Méconnaissance des modes de contamination
20 % de la population française sexuellement active est affectée par l’herpès génital. On le retrouve en majorité chez les 25-35 ans. Mais près de la moitié des Français pense que cette maladie sexuellement transmissible est causée par le manque d’hygiène. Une grande partie des autres personnes pense qu’elle peut être contractée via la cuvette des toilettes ou l’échange de serviettes. Il faut savoir que 20 % des personnes infectées par le virus de l’herpès n’ont pas de symptômes et ignorent donc qu’elles sont porteuses du virus et donc contagieuses.
Absence de symptômes
La transmission de l’herpès génital se fait bien au cours de rapports sexuels avec un partenaire ayant des lésions actives c’est-à-dire des vésicules ou des bulles sur fond rouge de nature inflammatoires. Ce contact doit être direct et prolongé et de muqueuses à muqueuses. Les vésicules sont de véritables réservoirs à virus et sont ainsi hautement contagieuses. Lorsqu’elles se rompent, le risque de contagion est présent.
Il y a apparition d’ulcérations douloureuses qui disparaissent au bout de sept jours. La personne infectée doit ainsi observer une abstinence sexuelle stricte. Le virus se caractérise aussi par des croûtes et des cicatrices et le risque de contamination est d’autant plus élevé que les lésions sont précoces.
Il existe des personnes porteuses du virus qui ne ressentent et ne montrent aucun symptôme. Bien qu’invisibles, ces symptômes sont bien présents et reflètent l’infection au virus de l’herpès génital qui est sécrété de façon intermittente dans les sécrétions génitales qui infestent les cellules de l’épiderme et les muqueuses. La transmission reste présente et le port du préservatif est fortement recommandé.
L’herpès labial et les parties génitales
La sexualité ayant énormément évolué depuis ces 30 dernières années, les différents types de virus herpès de type deux et de type un s’entrecroisent. Une personne qui souffre d’herpès buccal peut transmettre l’herpès au niveau des parties génitales en cas de rapport oral génital. Fellation et cunnilingus. Inversement, il était rapporté des cas d’herpès labial vers un type deux après un contact entre la bouche et des parties génitales.
Virus humain
Comme la plupart des virus, l’herpès qu’il soit de type deux ou de type un, reste très fragile hors du corps humain et ne survit que maximum deux heures. C’est la raison pour laquelle il est peu probable de l’attraper à la piscine, dans des toilettes ou bien lors d’échanges de serviettes. Cependant des règles d’hygiène sont à observer et il est fortement déconseillé de partager votre linge de toilette. L’herpès génital n’est absolument pas causé par un manque d’hygiène même si celle-ci doit être irréprochable en cas de poussée herpétique.
En cas de doute, il est conseillé de consulter son médecin traitant ou un médecin dermatologue.