Homme ou femme, on s’est tous demandé au moins une fois quelle était la durée idéale d’un rapport sexuel. Heureusement pour nous (ou pas), une équipe de scientifiques s’est penchée sur la question pour nous apporter quelques réponses à ce sujet. Mais peut-on vraiment se fier à leurs résultats ?
Le cadre de l’étude
Ce sont des chercheurs américains situés en Pennsylvanie et plus précisément à l’Université de Behrend qui ont étudié la vie sexuelle de 50 personnes majeures et volontaires pendant une durée de 10 ans. Elles ont été invitées à noter leur degré de satisfaction en fonction de la durée habituelle de leur rapport.
Les limites de l’étude
On peut déjà s’étonner du nombre très restreint de sujets d’étude (seulement 50 !). Peuvent-ils réellement être représentatifs des milliards d’êtres humains sur notre planète ? On se permet de fortement en douter. Ensuite, il faut savoir que pour ces scientifiques, le rapport sexuel va de la pénétration à l’éjaculation. En effet, ils ne prennent absolument pas en compte les préliminaires et encore moins les rapports sexuels lesbiens.
Les résultats de l’étude
Les personnes interrogées ont jugé que :
- entre 1 et 2 minutes de coït, le rapport est frustrant
- entre 3 et 6 minutes de coït, le rapport est suffisant
- entre 7 et 13 minutes de coït, le rapport est satisfaisant
- entre 14 et au-delà de coït, le rapport est trop long
Les conclusions de l’étude
Selon les chercheurs, ces résultats mettent en exergue le fait qu’il ne faut pas forcément être endurant pour satisfaire l’autre. Ils espèrent ainsi dédramatiser la situation dans laquelle se retrouvent les personnes qui ont des troubles de la sexualité tels que l’éjaculation précoce notamment. En ressentant moins la pression de la durée et de la performance, ils pensent les libérer.
Des résultats très farfelus
En effet, ce n’est pas en cassant le thermomètre qu’on fait baisser la température. Ce n’est donc pas en affirmant que ce n’est pas un problème qu’il va disparaître. Quand on souffre de troubles de la sexualité, il faut consulter et en parler et ne pas se rassurer avec des pseudos études scientifiques. De plus, l’étude met totalement de côté la question des préliminaires qui font pourtant partie intégrante d’une relation sexuelle satisfaisante.
La véritable durée idéale d’un rapport sexuel
La meilleure des durées, c’est quand même bien quand les deux prennent du plaisir pendant l’acte (préliminaires inclus !) et qu’ils sont tous les deux heureux d’avoir passé un moment très agréable ensemble. N’en déplaise aux scientifiques américains !
