La sodomie est entourée de beaucoup de clichés, de doutes et de peurs que nous allons essayer de dissiper. Beaucoup d’hommes aimeraient pratiquer la sodomie sur leur partenaire féminine mais nombreux sont ceux qui ont eu à essuyer un refus malgré des demandes répétées et parfois insistantes.
En tête des raisons invoquées pour refuser la sodomie, il y a le tabou de la transgression d’un acte que l’on n’a encore jamais fait. La sodomie reste un plaisir interdit dans certains pays et il est proscrit dans certaines religions. Certains et certaines y voient là un acte sale et avilissant pour qui reçoit la pénétration anale. Or, lorsque la sodomie est bien faite, avec de bons préliminaires et avec délicatesse, c’est un pur moment de jouissance pour les deux partenaires.
Le plaisir de la sodomie !
Comme toujours, si le couple réussit à bien communiquer les choses se passent bien. En règle générale, c’est la femme qui refuse la pénétration anale. Peur du côté animal de l’acte, peur de ressentir de fortes douleurs mais sans en retirer aucun plaisir, peur des odeurs et des bactéries, etc.. Toutes ces réticences ne sont pas des barrières infranchissables. C’est à l’homme de prendre les choses en main pour rassurer sa partenaire. Pour commencer, il peut déjà lui expliquer que c’est pour lui un fantasme qu’il aimerait partager et lui faire découvrir des sensations inconnues. L’anus et le rectum sont très richement vascularisés et possèdent de très nombreuses terminaisons nerveuses ce qui peut entraîner des orgasmes très puissants, tout à fait différents des orgasmes clitoridiens et vaginaux, et par conséquent des sensations nouvelles très agréables.
La plupart des hommes aiment pratiquer la sodomie car l’anus est bien plus serré que le vagin. Les sensations au niveau du pénis et en particulier dans la région du gland seront donc plus intenses. Ces mêmes hommes sont le plus souvent opposés au fait d’être sodomisés. Ils ressentent les mêmes appréhensions que les femmes avec en plus la crainte d’une remise en cause de leur virilité et de leur hétérosexualité. Pourtant, la sodomie dans le cadre d’un couple hétérosexuel ne remet absolument rien en question. Sodomie signifie pénétration anale mais sans préciser par quoi. Ainsi, un homme peut être pénétré par un gode ou par un ou plusieurs doigt(s) de sa partenaire. Cette pénétration entraîne chez l’homme qui la reçoit un puissant orgasme notamment grâce à la forte stimulation exercée sur la prostate.
Pour qu’une sodomie se passe bien et donne l’envie de recommencer, il faut déjà être en bonnes conditions. Pour se sentir à l’aise avec son corps et ne pas craindre des odeurs ou autres, on peut procéder à un lavement à l’aide d’une poire prévue à cet effet ou du moins prendre une douche. Ensuite, il faut des préliminaires dignes de ce nom pour permettre au sphincter de se dilater progressivement avec des caresses, des coups de langue, des doigts, des cockrings …
Malgré tout cela, l’anus ne sera naturellement pas lubrifié. Pour faciliter la pénétration, il est donc conseillé d’utiliser un préservatif et d’humidifier l’entrée de l’anus avec du gel lubrifiant à l’eau ou avec de la salive. Il faut bien évidemment changer la capote si on passe ensuite à la pénétration vaginale pour éviter toute sorte de transmission de germes.