C’est une sacrée révolution dans le milieu de la contraception qui est en train de se passer. Hormis le préservatif et le cas extrême de la vasectomie (irréversible), c’est aux femmes de prendre leurs précautions pour ne pas tomber enceinte et non aux hommes de prendre les leurs pour ne pas devenir pères.
Une majorité d’hommes est prêt à prendre un contraceptif
Selon un récent sondage, plus de la moitié des hommes français serait prêts à prendre une pilule contraceptive ou autre. Ras le bol du préservatif, peur que leur compagne leur fasse un bébé dans le dos ou tout simplement pour une équité dans la contraception, les raisons sont multiples.
Différents contraceptifs à l’étude
En Indonésie, des chercheurs planchent sur le sujet depuis plus de 30 ans. Ils tentent de mettre au point un contraceptif masculin qui empêcherait les spermatozoïdes de féconder les ovules. Aux Etats-Unis, en Caroline du Nord, les recherches portent sur une pilule à ingérer avant l’acte qui annihilerait la mobilité des spermatozoïdes. Les résultats sur les primates sont actuellement très prometteurs. Toujours aux Etats-Unis mais cette fois à l’Université de Stanford en Californie, les recherches se portent sur une molécule qui agirait directement sur les testicules en bloquant la production du sperme.
La vasectomie réversible : le Vasagel
La vasectomie est une opération chirurgicale qui consiste à ligaturer les canaux déférents ce qui empêche le transport des spermatozoïdes. Cet acte est définitif donc extrême. Pour ne pas avoir à en arriver là, le Vasagel est à l’étude. Il s’agit d’un contraceptif qui s’injecte dans les conduits éjaculateurs pour bloquer le sperme. Sa durée d’efficacité n’est pas encore établie mais les essais médicaux progressent dans ce sens.
Alors, c’est pour quand ?
Pas pour tout de suite malheureusement. De nombreux tests et études restent encore à valider et tout cela coûte très cher. Alors en attendant, il reste toujours les capotes ou l’abstinence mais cette seconde solution n’est véritablement pas très engageante.
