Est-ce vraiment la faute de la capote quand ça débande ?

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De nombreux hommes (mais heureusement pas tous !) prétendent que mettre un préservatif les fait débander. Peut-on se fier à leurs dires ou est-ce simplement parce qu’ils n’aiment pas ça ?

L’importance du préservatif

On ne le répétera jamais assez mais il est essentiel de mettre une capote lorsqu’on a une relation sexuelle, qu’elle soit vaginale ou anale, notamment lorsqu’il s’agit d’un coup d’un soir mais également lors des premiers rapports de couple. Le préservatif protège non seulement des maladies et infections sexuellement transmissibles mais aussi des grossesses non désirées. En effet, on ne peut jamais savoir avec qui l’autre a couché auparavant ou si madame a bien pris sa contraception et ne va pas vous faire un enfant dans le dos. Ensuite, quand la confiance est installée dans le couple, il suffit de faire un test ensemble. A noter qu’on trouvera très prochainement sur le marché des tests à faire chez soi en piquant le bout de son doigt donc même les peureux de la piqûre n’auront pas d’excuse pour ne pas s’y soumettre.

Commencer par apprendre à bien l’enfiler

Eh oui, ce n’est pas dans le feu de l’action qu’il va s’agir de commencer à lire la notice explicative. Il est donc vivement conseillé, notamment quand on a peu d’expérience, de s’entraîner tranquille chez soi. Sans la pression du ou de la partenaire, on peut vraiment se concentrer sur la chose et ce n’est pas bien compliqué. On commence évidemment par sortir la capote de son emballage mais on ne l’ouvre pas avec les ongles et encore moins avec les dents car le risque de la déchirer est grand. On pince ensuite le réservoir entre son index et son pouce, on pose le préservatif sur le gland puis on déroule jusqu’en bas. En amont, prévoyez toujours d’avoir la boîte à portée de main, dans la table de nuit par exemple, puisque vous risquez réellement de débander s’il faut la chercher partout dans la maison ou pire : devoir courir à la pharmacie ou au distributeur les plus proches.

Bien choisir son préservatif

Qu’on l’achète à la pharmacie ou au supermarché, il faut bien reconnaître qu’il n’est pas toujours aisé de s’y retrouver parmi les différentes marques et les différentes tailles. Tout d’abord, vérifiez que la norme NF soit bien apposée sur la boîte. Elle certifie un produit de qualité qui a été parfaitement vérifié sous toutes les coutures (volume et pression d’éclatement, absence de perforations, résistance à la traction, etc.). Cette norme est encore plus stricte que la norme CE en terme de sécurité et de protection.

En ce qui concerne la taille, la standard correspond à la plupart des pénis en circulation. Ne faites pas le malin en choisissant en king size si vous ne le remplissez pas entièrement. Non seulement vous risquez de le perdre dans le feu de l’action mais en plus vous risquez aussi de passer pour un c** si vous tombez sur un ou une partenaire qui s’aperçoit de la différence. En revanche, si vous êtes réellement king size, ayez-en toujours sur vous car votre partenaire risque de vous proposer du standard et vous ne serez pas vraiment confortable. Enfin, si vous faites partie des 10 % de malchanceux qui sont allergiques au latex, procurez-vous des modèles à base de polyuréthane ou de latex déproténéisé.

Un spray au latex, la capote du futur ?

Encore à l’état de prototype, il suffirait selon les concepteurs de le vaporiser comme un déodorant sur le membre viril. Il ne serait plus question d’inconfort mais on peut se demander où pourra bien aller la semence après l’éjaculation !

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