50 Nuances de Grey : Une nouvelle libération sexuelle

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Au départ issu d’un simple blog de fans de la saga Twilight, le roman 50 Nuances de Grey d’Erika Leonard James est rapidement devenu un raz-de-marée littéraire qui entre même en concurrence avec les sept tomes de la série Harry Potter.

Pourtant, nombre de critiques s’accordent à dire que la plume de E.L James n’est pas exceptionnelle, et l’intrigue, celle d’Anastasia Steele, jeune étudiante de 22 ans qui rencontre un riche célibataire, Christian Grey, duquel elle tombe amoureuse, peut sembler déjà vue. Mais si le livre a atteint un tel succès dans les pays anglophones et si son arrivée en France parait aussi bien partie, c’est que son intérêt réside bien ailleurs !

À la fois plus excitante qu’un simple roman à l’eau de rose, mais moins « brutale » et dénuée de sentiments qu’un film pornographique, l’histoire de 50 Nuances de Grey a de quoi attirer les personnes peu enclines, au départ, aux lectures de ce type.

Le livre a d’ailleurs inventé une nouvelle tendance : le Mummy Porn. Du porno, oui, mais pour les femmes mûres ! Et ce, malgré le thème évoqué : le sadomasochisme.

Au fil de son idylle, Anastasia va découvrir toutes sortes de nouvelles expériences et situations. Cela passe par des choses soft, comme les masques en satin, pour plus de mystère et de sensualité, à des objets plus orientés BDSM, comme des cravaches, des fouets, des menottes et des cordes, pour des jeux de rôle plus coquins et osés. Christian va aussi dévoiler à sa partenaire, les plaisirs de la cire chaude et des attaches tétons. Tout au long du livre, Anastasia va aussi explorer son corps à travers des vibromasseurs, des godemichés ou encore, et c’est ce qui fait le plus parler, les fameuses boules de geisha.

Premier roman d’une trilogie, 50 Nuances de Grey a créé une secousse dans le monde littéraire, mais c’est surtout sur la vie sexuelle de ses lecteurs et lectrices qu’il a eu de l’influence.

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